Créer un climat d’innovation
dans l’entreprise peut désormais s’apprendre en jouant. L’éditeur Dæesign a
présenté ce mardi son nouveau « serious game » baptisé
« Innovation Makers ». Prêts pour une petite partie ?

(Image Pexels – Libre de droits)
Votre mission si vous
l’acceptez, créer l’impulsion et le climat d’innovation qui permettront à
l’entreprise d’améliorer sa performance globale. Voilà le scénario du nouveau serious game, ou « jeu
sérieux », présenté ce mardi par l’éditeur Dæsign.
Dans « Innovation
Makers », le joueur dirige une équipe dans une entreprise générique.
Si chaque décision consomme des points de ressources, enclencher la bonne
dynamique permet d’en regagner.
Jouer, s’évaluer et recommencer
« Innovation Makers » vous propose de travailler trois axes.
Vous devez affiner et partager votre vision stratégique, guider votre équipe en
prenant les rênes du management opérationnel, et enfin interagir avec les
autres équipes de l’entreprise, les clients et les partenaires. C’est un jeu de
rôle version numérique. A vous d’analyser les situations, et de gérer les crises,
comme cette salariée qui ne voit pas l’intérêt de participer à l’atelier.
La partie s’achève lorsque votre
équipe atteint la cinquième étape, la mise sur le marché, après la situation de
départ, l’idée, le projet et l’épreuve du « proof of concept » (POC),
ou démonstrateur. Chaque partie est suivie d’une évaluation, rapporte L’Usine nouvelle. Le jeu analyse vos décisions, souligne vos réussites et évalue
l’avenir de l’entreprise. Le joueur peut recommencer pour s’améliorer, en
s’aidant des fiches ou « flashcards »
établies par Dæsign.
« Prisme du monde contemporain »
Comme la vraie vie ne ressemble pas
toujours à un jeu vidéo, « Innovation
Makers » propose également des modèles de plan d’actions plus
généraux. Son principe du « learning
by doing », apprendre en faisant, permet aux entreprises de combattre
la menace de la disruption. Tous les collaborateurs doivent adopter l’esprit
d’innovation pour accompagner la vie de l’entreprise, plutôt que de déléguer à
contrecœur la tâche au département R&D.
« Nous
avons abordé la question de l’innovation à travers le prisme du monde
contemporain : agilité, prise de risques, focus sur le design, orientation
client, iterativité, etc. » a expliqué Jean-Noël
Portugal, fondateur et directeur général de Dæsign. Le jeu a été élaboré avec Alstom, Natixis, PwC, BPCE et BNP
Paribas. Ces premiers souscripteurs auront payé 20.000 euros chacun. Pour
démocratiser l’accès à ce type de formation, Dæsign compte proposer son outil
aux entreprises de taille intermédiaire (ETI).
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