Quel est le principal défi actuel des startups, dans le secteur des technologies de l’information ? Réussir leurs embauches, d’après le cabinet hongrois Coding Sans. Ces sociétés en forte croissance font toutes face à une pénurie de candidats. Cette situation n’empêche pas les recruteurs d’imposer des critères exigeants.
(Image Pexels – Libre de droits)
Recruter des employés qualifiés, et aux profils adaptés aux besoins de l’entreprise. Voilà le principal sujet de préoccupation des startups dans le secteur des technologies de l’information (IT) et du développement de logiciels. 35,4% d’entre elles citent l’embauche comme le plus difficile des défis à relever. Arrivent ensuite la définition de priorités de développement (25%), la gestion de la capacité (13,7%) et la capacité à garder les nouveaux employés (4,8%).
90% vont embaucher dans les 5 ans
Pour arriver à ce panorama 2017, le cabinet hongrois Coding Sans a interrogé 126 responsables techniques d’entreprises IT. 55,5% de ces sociétés étaient installées en Europe. Le rapport montre que pour recruter, le premier critère cité (35%) reste la recommandation d’un candidat par un salarié. Les recruteurs recourent ensuite au réseau professionnel (30%), à un cabinet de chasseurs de tête (13,5%) et enfin au recrutement en interne (9,5%). Comme le note le Blog du modérateur, la tâche devient plus ardue avec la multiplication des projets IT. La demande de spécialistes qualifiés surpasse largement le nombre de candidats disponibles. D’où un délai moyen de 7,34 semaines pour trouver et embaucher un ingénieur IT chez les startups qui ont répondu à l’enquête. 90% des responsables estiment qu’ils auront besoin d’augmenter leurs effectifs de développeurs dans les cinq années à venir.
68,5% se fient à l’expérience pro
Malgré la pénurie de futurs employés qualifiés, les recruteurs gardent des critères exigeants mais différents des autres branches du marché du travail. Les études et diplômes des candidats figurent ainsi en fin de liste. Les startups se fient davantage à l’expérience professionnelle (68,5%) et à l’esprit de culture de l’entreprise (59,8%) au moment de choisir leurs prochains collaborateurs.
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