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Facebook : Discrimination au travail envers les développeuses

Facebook : Discrimination au travail envers les développeuses

Une femme aurait 35% de risques en plus qu’un homme de voir son travail de codage rejeté à la validation chez Facebook. L’entreprise conteste ces chiffres, mais reconnaît un « problème » de discrimination homme-femme. Le réseau social américain souhaiterait voir plus de femmes occuper des postes d’ingénieures supérieures.

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(Image Pixabay – Libre de droits) 

Les lignes de code informatique rédigées par des
femmes seraient plus souvent rejetées que celles de leurs collègues masculins
chez Facebook. La fréquence de refus serait 35% plus élevée pour les femmes,
selon un audit interne du groupe révélé ce mardi par le Wall Street Journal. Une
tache sur les efforts de la société californienne en matière de diversité.
Facebook compte 33% de femmes parmi ses salariés, dont 27% de directrices et
17% de techniciennes.

Un « problème »
selon Mark Zuckerberg

Ces résultats s’appuient sur deux études
différentes. La première a été menée par une ex-ingénieure
du réseau social. Elle montre qu’un code écrit par des femmes court plus de
risque d’être recalés à l’examen pour validation. Face à ce constat, le
vice-président de Facebook en charge de
l’ingénierie, Jay Parikh, a effectué son propre travail de recherche. Il en a
conclu que les développeuses seraient victimes non de préjugés sexistes, mais
hiérarchiques.

Les codeuses n’évolueraient pas aussi vite que
leurs confrères au sein des huit degrés hiérarchiques de la profession
d’ingénieur chez Facebook. Elles seraient aussi plus nombreuses que les hommes
à quitter l’entreprise avant d’avoir atteint un grade élevé. La semaine dernière
dans les
colonnes de The Verge
, Mark Zuckerberg lui-même a cité la discrimination
hommes-femmes comme un « problème »
au sein de son entreprise.

Une étude « incomplète et
inexacte
 » ?

Le groupe américain a cependant qualifié l’étude
initiale d’« incomplète et inexacte
». Selon Facebook, Jay Parikh se serait appuyée sur des « données incomplètes ». Le réseau social a cependant reconnu que son
travail avait permis de montrer que « chez
Facebook comme dans l’ensemble de notre
secteur d’activité, les femmes
occupant
des postes d’ingénieures supérieures sont bien moins nombreuses qu’elles ne
devraient l’être
».

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