Après une première annonce en août dernier, Facebook a réaffirmé ce mercredi sa volonté de lutter contre le clickbait, ou « piège à clics », en modifiant ses algorithmes. Dorénavant, les articles aux contenus racoleurs ne devraient plus s’afficher en priorité dans le fil d’actualité des utilisateurs.

(Image Pixabay – Libre de droits)
Facebook
s’attaque au clickbait. Le géant américain va réduire la part de liens
relevant du « piège à clics »
sur le fil d’actualité de ses utilisateurs. Pour atteindre cet objectif, Facebook a procédé à une mise à jour de ses
algorithmes. Dans le collimateur du réseau social, tous ces liens qui mènent
vers des sites saturés de publicités, riches en pop-up ou disposant d’un plus gros volume
d’annonces commerciales que de contenus éditoriaux, rapportait
Reuters ce mercredi.
« Au dernier rang du fil
d’actualité »
Facebook vise en priorité les annonces
trompeuses, ou sexuellement suggestives. Les utilisateurs vont pouvoir dire
adieu aux titres comme « 5 astuces
pour assurer au lit » et autres « Cette technique dingue vous fait perdre du poids du jour au lendemain ».
« Les gens ne veulent pas voir ce
genre de contenu. Nous cherchons simplement un moyen de l’identifier et de le
mettre au dernier rang du fil d’actualité » a expliqué Andrew Bosworth,
vice-président de la plateforme commerciale et publicitaire de Facebook.
Facebook n’a donné aucune
autre précision sur la manière dont ces modifications devraient se mettre en
place. Le fonctionnement des algorithmes est sans doute l’un des secrets les
mieux gardés de Facebook. Ce n’est pas la première fois que la firme de Mark Zuckerberg s’attaque au clickbait.
En août dernier, le réseau social avait déjà annoncé une mise à jour qui devait
réduire leur visibilité des contenus indésirables.
Mobiliser les internautes
S’il ne parvenait pas à achever le clickbait avec ses seuls outils, Facebook pourrait demander de l’aide aux internautes. En décembre dernier, pour
répondre aux critiques concernant les fake news diffusées sur son
réseau à l’occasion des élections présidentielles américaines, le géant du web
avait permis à ses presque 2 milliards d’utilisateurs de signaler ce type de
publications.
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