Des chercheurs affirment que nous ne vivons pas dans une simulation informatique

Deux
physiciens de l’Université d’Oxford ont démontré que notre monde était bien
réel grâce à la théorie quantique. D’après leurs travaux publiés fin septembre
2017, il serait impossible d’envisager une simulation informatique capable de
créer notre univers.

Adieu le
cauchemar de la matrice ! C’est officiel, nous ne vivons pas dans une
simulation informatique. Elon Musk risque d’être déçu… Cette probabilité vient
d’être infirmée par les
travaux de deux chercheurs du Rudolf
Peierls Centre for Theorical Physics, un organisme rattaché à l’Université
d’Oxford (Royaume-Uni), rapporte Numerama ce mercredi.

Comment
en sont-ils arrivés à cette conclusion ? Les deux physiciens Zohar Ringel
et Dmitry L. Kovrizhin ont eu recours à des connaissances pointues de physique
théorique. D’après eux, il serait impossible de concevoir un simulateur capable
de reproduire tout ce que les êtres humains savent déjà sur les systèmes
quantiques.

Pas de solution quantique dans un ordinateur classique

Pour
rappel, la théorie
quantique permet d’étudier le comportement des objets physiques au niveau
microscopique (atome, noyau et particules), tout en dépassant les limites de la
physique classique. Cette discipline démontre entre autres que certains
phénomènes ne se produisent pas de manière continue, mais « quantifiée ».

« Nous croyons habituellement que tous les
systèmes quantiques ne peuvent pas être simulés efficacement en utilisant des
ressources informatiques classiques » expliquent les scientifiques. Pour le
dire simplement, un ordinateur classique ne pourrait pas résoudre les problèmes
auxquels s’attaque un ordinateur quantique (ou calculateur quantique).  

La simulation ne peut concerner qu’un nombre limité d’objets

Nous ne
vivons ni dans une simulation informatique classique, ni dans une simulation
quantique. Puisque toute simulation ne s’effectue que sur un nombre limité
d’objets, certaines interactions quantiques très complexes ne peuvent être
soumises au calcul d’un ordinateur, qu’il soit classique ou quantique.

Pour les
deux chercheurs, il devient alors impossible d’envisager une simulation
suffisamment puissante pour créer notre univers. De quoi écorner sérieusement
la théorie d’Elon Musk, patron de la marque automobile américaine Tesla, selon
laquelle notre monde n’aurait qu’1 chance sur
plusieurs milliards d’être réel.