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Les développeurs doivent-ils redouter l’intelligence artificielle ?

Les développeurs doivent-ils redouter l’intelligence artificielle ?

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L’intelligence
artificielle (IA) se développe au même rythme que l’internet des objets (IOT)
reliés à notre smartphone. De quoi menacer la profession de développeur ?
Noël Paganelli, cofondateur de l’école de coding La Capsule, évoque plutôt une
collaboration à venir entre l’homme et la machine.

L’intelligence
artificielle (IA) prend de plus en plus de place dans nos smartphones. Les
trois grands constructeurs mobiles Samsung, Apple et Huawei s’affrontent déjà
sur ce terrain. En 2016, le géant chinois affirme
avoir dépensé 11,6 milliards de dollars
(environ 9,9 milliards
d’euros) en recherche-développement pour l’IA.

Lundi 16
octobre, Huawei présentait son Mate 10, un appareil pourvu de nouvelles
fonctionnalités grâce à l’IA. Cette technologie permet de choisir le meilleur
mode photo, en identifiant la présence d’un visage par exemple. Une aptitude
que la machine a développée seule, sans l’aide d’un programmeur, en analysant
100 millions de photos.

« Il n’y a plus qu’à la laisser
travailler
»

Dans ce
contexte, les développeurs doivent-ils redouter l’IA ? « On lui demande de coder une plateforme de e-commerce, on lui soumet des
règles, un cadre, des exemples, et il n’y a plus qu’à la laisser travailler

» résumait dimanche dernier Noël Paganelli, cofondateur de l’école de code La Capsule à Paris, dans une
interview au site Les Numériques
.

Il reste
cependant une tâche que l’IA aura du mal à remplir, avoir des idées et
comprendre les besoins d’un client. Pour le moment, Noël Paganelli se veut
rassurant. « Les hommes et les femmes qui
développent et codent sont encore aujourd’hui plus efficaces et inventifs
»
affirme-t-il. Si l’IA prend de l’importance, elle reste cependant incapable de
fonctionner seule.

Abandonner « les tâches les
plus rébarbatives
 »

Ce manque
d’autonomie de la machine constitue l’atout des développeurs. Ils peuvent se
concentrer sur l’aspect le plus créatif et gratifiant de leur métier, en
abandonnant « les tâches les plus
rébarbatives
» à l’IA. « Il y aura un réel besoin de supervision des
travaux des IA sur le code, de validation, d’optimisation
» détaille Noël
Paganelli.

Cette
organisation du travail s’applique très bien au développement d’un site ou
d’une application. « En bout de chaîne,
il faut toujours réintervenir sur le code pour l’épurer, l’optimiser, le
vérifier
» assure le responsable. La généralisation de l’IA demande
toujours une présence humaine, ne serait-ce que pour des questions de
maintenance.

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La nécessité d’une éthique
de l’IA

Sur le
long terme en revanche, la question reste ouverte. Par exemple, rapportait
Le Point jeudi dernier
, l’IA de
Google DeepMind AlphaGo Zero est déjà devenue autodidacte. La machine a appris
seule à jouer au jeu de go, où elle bat désormais les humains. « Il faut se pencher sur la normalisation et les
règles éthiques à appliquer en matière d’IA
 » recommande le spécialiste.

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