
Dans le secteur IT, les pros de la data ont touché de plus gros salaires en
Ile-de-France entre 2016 et 2017. Les spécialistes de l’analyse et de la
protection des données profitent de l’application prochaine du règlement
européen de protection des données personnelles (GDRP).
Certains profils hautement qualifiés valent leur
pesant d’or sur le marché du travail. Dans la branche IT, c’est le cas des
métiers de la data. Comptez de 35.000
à 80.000 euros bruts pour un data miner,
data analyst ou data scientist. Le salaire s’échelonne en fonction de leur niveau
d’expertise, d’après une récente
étude du cabinet Michaël Page.
Des salaires plus élevés dans la data
L’enquête a pris en compte les évolutions de
salaires de 734 métiers répartis sur 23 secteurs, a rapporté Le monde de l’informatique ce
lundi. Pour rassembler ces données, le cabinet s’est appuyé sur les entretiens
menés par ses consultants auprès des candidats aux métiers de la data dans la région Ile-de-France.
Derrière les métiers de la data, le poste le plus rémunérateur reste l’architecte des systèmes
d’information. Il gagnera de 80.000 à 120.000 euros bruts annuels, selon son
niveau d’expérience. Un salaire à peu près comparable à celui d’un consultant
ERP/BI/CRM qui touchera de 38.000 à 80.000 euros bruts annuels.
Quelles #rémunérations pour 2018 ? Les réponses dans notre dernière étude ! https://t.co/uQF8sBg28Z #Emploi #RH pic.twitter.com/XSKPogsY4a
— Michael Page France (@michaelpagefr) 22 octobre 2017
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La faute à l’Union Européenne
En quatrième place de ce palmarès, l’analyste
métier ou business analyst pourra
réclamer de 32.000 à 70.000 euros bruts annuels. Pourquoi les métiers de la data se placent-ils au sommet de la
chaîne alimentaire des salaires dans l’IT ? Probablement à cause de la
prochaine entrée en vigueur du règlement européen de protection des données
personnelles (GDRP).
Dès 2018, le GDRP vise notamment à
responsabiliser les acteurs économiques responsables du traitement des données.
Architectes, data analysts,
cyberspécialistes, responsables de la protection des données, CISO ou autres
experts métiers… Les entreprises font les yeux doux aux profils pourvoyeurs de
solutions immédiates à des problèmes techniques complexes.
En #France, les métiers de la #data font partie des mieux rétribués – @MondeInformatiq https://t.co/ibxvNrCTc6 pic.twitter.com/vvUFyjlnxm
— Pascal Rabier (@SWDefinedInfra) 25 octobre 2017
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Les développeurs ne s’en sortent pas trop mal
L’enquête pointe aussi une progression des revenus chez les développeurs, malgré une grille salariale plus basse. Par
exemple, un ingénieur en développement (Bac+5) avec 5 à 15 ans d’expérience
touche entre 45.000 et 70.000 euros bruts annuels. A niveau d’expérience égal,
le développeur (Bac+2) gagne 38.000 à 47.000 euros bruts annuels.
Notez que les entreprises gardent une tendresse
particulière pour les profils polyvalents. Par exemple l’UX Designer, qui
maîtrise plusieurs domaines, reste très recherché. Signe de cet intérêt, ses
revenus ont progressé entre 2016 et 2017. Selon son expérience, il pourra
gagner jusqu’à 60.000 euros bruts annuels. Une bonne raison pour postuler
tels que vous êtes !
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