
Gare à l’hameçonnage ! Des cybercriminels profitent de
la révélation du piratage de données chez Uber pour tromper les consommateurs.
Un chercheur en sécurité a lancé l’alerte ce jeudi. Les imposteurs procèdent
par email. Ils se font passer pour la
société de VTC et demandent à leur victime de cliquer sur un lien
malveillant.
Un an plus tôt, Uber était victime d’un vol massif
de données. La nouvelle a été révélée ce mardi, semant le désarroi chez les 57
millions d’utilisateurs et de chauffeurs concernés. Des cyber escrocs profitent
pour arnaquer les consommateurs, rapporte
Developpez. Les
malfaiteurs ont élaboré une campagne de « phishing » ou « hameçonnage » en français.
Uber révèle que les données de 57 millions d’utilisateurs ont été piratées #AFP
— AFP USA (@AFPusa) 21 novembre 2017
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Un lien vérolé sur lequel ne pas cliquer
Le chercheur en cybersécurité,
Dale Mederith, a lancé l’alerte jeudi dernier sur Twitter. Ces personnes
malveillantes se font passer pour l’entreprise de VTC dans un courriel en
anglais adressé aux utilisateurs d’Uber. Leur email s’intitule « vos informations d’identification
Uber sont compromises ». De quoi affoler les consommateurs.
Les cyber imposteurs demandent de « cliquer ci-dessous pour confirmer que vous
avez reçu ce message et modifier votre mot de passe ». Pour
mieux tromper leurs destinataires, ils présentent leurs « sincères excuses » et donnent des
consignes de sécurité. « Veillez à changer vos mots de passe sur tous les autres comptes en ligne
que vous utilisez »
écrivent-ils.
In light of the stupidity of #Uber and their #breach, please start warning everyone of the pending “Uber Scams” that are bound to staaaarrrrrt, NOW! pic.twitter.com/WpXwgAtvvg
— Dale Meredith (@dalemeredith) 22 novembre 2017
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Uber devant la justice
américaine
Si changer son mot de passe
n’est pas une mauvaise idée, il ne faut surtout pas le faire depuis ce mail. Le lien permet aux arnaqueurs de
récupérer les données personnelles des internautes crédules. En ce qui la
concerne, l’entreprise américaine ne traite pas ce type de problème par
messagerie électronique. Uber opte plutôt pour la rétention d’information.
En 2016, la société de VTC avait préféré acheter 100.000 dollars
le silence des voleurs de données personnelles rapporte Zdnet. A
l’époque, Uber était en pleine discussion avec la Federal
Trade Commission…
sur sa gestion des données utilisateurs, justement. Mercredi dernier, le
procureur général de New York (Etats-Unis) a ouvert une enquête sur ce
piratage.
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