
En 2016, deux pirates
volaient des millions de données utilisateurs à Uber. L’un des hackers serait un jeune homme de 20 ans
vivant en Floride (Etats-Unis). En échange de son silence et de la suppression
des données, l’entreprise de VTC lui aurait versé 100.000 dollars via son « programme bounty »
destiné à rémunérer les signalements de bugs.
Qui a piraté les données
d’Uber en 2016 ? En novembre dernier, la société de VTC révélait un
piratage massif survenu un an plus tôt. Deux pirates informatiques auraient
récupéré les datas de 57 millions d’utilisateurs, dont 600.000 Américains. Uber
avait préféré taire l’incident, et verser 100.000 dollars aux hackers en échange de la suppression des
données dérobées.
EXCLUSIVE: #Uber paid 20-year-old Florida man to keep data breach secret – sources https://t.co/zozfBc5bJ0 pic.twitter.com/akIaxlFlBI
— Reuters Top News (@Reuters) 7 décembre 2017
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Un jeune homme vivant avec sa mère
D’après l’agence Reuters qui a mené l’enquête,
l’un des hackers serait un jeune
homme de 20 ans résidant en Floride (Etats-Unis). La société de VTC aurait
acheté son silence grâce aux fonds de son « bounty program », un dispositif
initialement destiné à récompenser les personnes qui signalent des failles de
sécurité aux entreprises.
L’agence de presse a
remonté la piste du jeune hacker,
mais déclare ne pas connaître son identité exacte. Elle le décrit simplement
comme « vivant avec sa mère dans une petite maison en essayant d’aider à payer
les factures ». Les responsables de la sécurité d’Uber n’auraient pas
voulu poursuivre cette personne, au prétexte qu’elle ne représenterait pas un
réel danger.
Three Uber security managers resign after CEO criticizes practices https://t.co/wBuMofTr2N pic.twitter.com/eLnM8BSpqQ
— Reuters Top News (@Reuters) 2 décembre 2017
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Un deuxième pirate introuvable
Le nom du complice reste
également une énigme. Ce deuxième pirate aurait fourni l’accès à la plateforme
de code Github. De là, le jeune homme aurait accédé aux données d’Uber stockées
ailleurs. La plateforme communautaire a fait savoir que l’attaque n’impliquait
aucune défaillance de son propre système de sécurité.
Uber n’a pas seulement
payé le hacker. L’entreprise lui
aurait aussi fait signer un accord de non-divulgation pour décourager d’autres
actes répréhensibles de sa part. Uber a également analysé la machine du pirate,
pour s’assurer que les données avaient bien disparu. Selon Reuters, cette
procédure n’aurait pas pu se faire sans l’accord des dirigeants d’Uber.
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