
De quoi rêvent les
développeurs en entreprise ? Une récente étude publiée par CodinGame
dresse leur portrait-robot. Ces spécialistes du code sont en général jeunes
(25-35 ans), de sexe masculin et autodidactes. Ces caractéristiques jouent un
rôle central dans leur épanouissement professionnel.
Le développeur reste un salarié mystérieux pour
les recruteurs. Pour mieux les cerner, CodinGame a mené l’enquête en 2017.
Objectif, dresser un portrait-robot des spécialistes du code informatique.
Carrière, outils, attentes… 2.465 programmeurs français ont participé à l’étude
relayée ce mardi par le
site Programmez.
Exclusivité : Enquête CodinGame 2017 – Les tendances des métiers tech en France: CodinGame a procédé à une enquête auprès de 2465 développeurs français, parmi lesquels 63% de professionnels en poste. Les développeurs ont confié leurs attentes vis à vis… https://t.co/V0pZhRpKzx
— Magazine Programmez! (@progmag) 2 janvier 2018
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Une profession jeune et masculine
Premier constat, les développeurs en France sont
presque exclusivement de sexe masculin (92%). Par ailleurs, la majorité d’entre
eux (63%) occupent déjà un poste en entreprise. La profession se caractérise
aussi par sa jeunesse. Dans le détail, près de la moitié des participants (47%)
s’inscrit dans la tranche d’âge 25-35 ans.
Développeur reste une profession récente. Faute
de formation scolaire précoce, 63% des développeurs se sont initiés au code en
autodidacte. Ce goût leur est venu jeune, puisque 72% auraient fait leurs
premiers pas de programmeurs à l’adolescence (entre 10 et 19 ans). Par la
suite, 79% ont suivi un cursus informatique. 57% ont atteint un niveau Bac+5.

Heureux dans les petites
entreprises
59% des programmeurs travaillent en province,
contre 35% en Ile-de-France. Près de la moitié d’entre eux (49%) évolue dans
des entreprises de moins de 250 salariés. Si près d’un tiers (32%) travaille
pour un gros groupe de plus de 1.000 salariés, les développeurs s’épanouissent
mieux dans les très petites entreprises (TPE) de moins de 10 salariés.
Pour se sentir bien au bureau, les développeurs
ont besoin de continuer à apprendre (72%). Ils ont besoin d’être entourés de
collègues brillants (54%) et de résoudre des problèmes complexes (47%) avant
qu’il ne soit question de rémunération (40%). Viennent ensuite la stack technique (39%), la flexibilité
des horaires (36%) et les valeurs de l’entreprise (27%).

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