CYB
Heures, minutes,
secondes… Ce n’était plus assez pour Facebook, qui a créé sa propre unité de
temps. Le « Flick » vaut 1/705600000 de seconde. Les ingénieurs
d’Oculus VR s’en serviront pour leurs projets de réalité virtuelle (RV). Le
« Flick » permettra de mieux mesurer la synchronisation des images et
le rafraîchissement des écrans.
Facebook n’a pas de temps
à perdre. Les ingénieurs de sa filiale Oculus VR ont mis au point une nouvelle
unité de temps. Présenté en open source
sur la plateforme Github, le « flick » vaut très exactement 1/705600000 de seconde.
De quoi améliorer la qualité et la résolution des images nécessaires au
développement de la réalité virtuelle (RV).
Simplifier le travail des développeurs
A titre de comparaison, 1
heure compte 2 540,16 milliards de flicks calcule Hitek. Difficile de s’en servir au
quotidien ! Il s’agit de la « plus
petite unité de temps supérieure à une nanoseconde », destinée à
simplifier le travail des développeurs. Ils s’en serviront pour mieux mesurer
la synchronisation des images et le rafraîchissement des écrans.
Pour un projet de RV,
compter en secondes pour rafraîchir l’image devient vite compliqué. Une
fréquence de 30 Hz correspond à une nouvelle image chaque 0,033333333
seconde ! Les valeurs exprimées en secondes et nanosecondes comportent un
nombre infini de décimales après la virgule. Les programmateurs doivent donc
systématiquement les arrondir.
La fin des décimales infinies
En revanche, un flick
divisé par 8 ; 16 ; 22,05 ; 24 ; 25 ; 30 ; 32 ;
44,1 ; 48 ; 50 ; 60 ; 90 ; 100 ; 120 et 144
donnera toujours un nombre entier. Ces nombres correspondent à différentes
fréquences de rafraîchissement utilisées pour la vidéo et pour l’audio. 120 hertz pour la télévision, par exemple. De
quoi garantir une meilleure précision temporelle de l’image.
Facebook compte sur les
experts en RV pour adopter le flick. Puisqu’il s’agit d’un projet en open source, les utilisateurs pourront
l’améliorer au besoin. En cas de succès, le flick pourrait dépasser le cadre interne
de Facebook… et devenir universel dans le monde professionnel des
développeurs. Une bonne raison pour apprendre à s’en servir !
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