Les Français aspirent de plus en plus au télétravail. Près d’1 salarié sur 4 le pratique déjà, notamment dans le secteur de l’information et de la communication. Contractualisé ou non, le télétravail bénéficie surtout aux cadres, d’après une étude du groupe Malakoff Médéric.
Le télétravail intéresse de plus en plus de Français. Un quart des salariés le pratiquent déjà, rapporte une étude publiée par Malakoff Médéric le 23 janvier dernier. Dans le détail, 6% d’entre eux sont contractualisés. En revanche, 19% des salariés français travaillent à distance sans que cet arrangement figure explicitement dans leur contrat de travail.
La moitié des cadres sont concernés
Près de six salariés sur dix (57%) travaillent à distance au moins un jour par semaine. 47% des salariés travaillent depuis leur domicile, 23% depuis un espace de coworking et 22% depuis un bureau satellite. Pour ces salariés, le télétravail rime avec meilleure autonomie (90 %) et plus grande efficacité (87%). Certains statuts professionnels s’y prêtent donc davantage.
Plus de la moitié des cadres pratiquent le télétravail. Pour 17% d’entre eux, il s’agit d’une disposition contractuelle. 42% utilisent le télétravail de manière informelle. Enfin, certains secteurs sont plus adaptés à la pratique du télétravail. C’est le cas par exemple de la branche information et communication (37% informel et 16% contractuel).
Un meilleur équilibre de vie
Sur le plan personnel, les adeptes du télétravail vantent un meilleur équilibre vie pro/vie perso (87%). Les salariés se sentent moins fatigués (86%), en meilleure santé (81%) et plus épanouis dans leur travail (78%). Le télétravail apporte cependant quelques contraintes. Certains déplorent cependant l’isolement social (65%) et une hausse du temps de travail (55%).
De leur côté, les dirigeants d’entreprise semblent y trouver leur compte. Ils apprécient l’engagement du salarié (82%) sa responsabilisation et son autonomie (80%). Par ailleurs, 39% des patrons notent une chute de l’absentéisme grâce au télétravail. Ce pourcentage monte même à 58% chez les dirigeants d’entreprises de 250 salariés et plus.
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