Opération transparence pour Google ! Le géant américain a publié les statistiques relatives au droit à l’oubli européen le 26 février dernier. Depuis 2014, Google a reçu 655 000 demandes concernant près de 2,5 millions de liens. 1 demande sur 5 venait de France.
En mai 2014, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) instaurait un « droit à l’oubli ». Les internautes peuvent demander à Google d’effacer leur nom dans les résultats de recherche. Dans un récent rapport mis à jour ce lundi, Google a fait les comptes. Le 1er mars 2018, le géant avait reçu 655 456 demandes qui concernaient 2 439 999 liens.
Plus de 900 000 URL déréférencées
Ces chiffres changent bien sûr d’heure en heure. Le « Transparency Report » ou en français « rapport de transparence » indique que le droit à l’oubli s’exerce au cas par cas. Il recense les demandes de déréférencement, les liens déréférencés et quelques exemples de demandes anonymisées. Google a déréférencé 901 698 URL en Europe, soit 43,3% des demandes.
Dans le détail, les Français ont envoyé près d’une demande sur cinq (20,4%). Nos compatriotes enregistrent 48,5% de demandes validées. Pour prendre sa décision, Google suit un protocole conforme à la directive européenne. L’entreprise traite manuellement les formulaires web qu’elle reçoit. Elle répond ensuite par courriel.
89,7% des demandes émanent de particuliers
Google motive toujours ses refus. L’entreprise peut « refuser de supprimer une page si elle estime qu’il contient des informations qui relèvent de l’intérêt général ». Les demandes se classent en différentes catégories. Près d’une sur quatre (23%) concerne des « informations insuffisantes », devant les informations « professionnelles » (19,2%) et « personnelles » (10%).
En France, une écrasante majorité des demandes (89,7%) émanent de particuliers. Les sites qui posent problème sont d’abord les annuaires (28,4%) puis les réseaux sociaux (15,4%) et les médias (12,2%). Sur le podium des pages les plus déréférencées, la première place revient au site annuaire.118712.fr. Twitter arrive deuxième, suivi par Facebook à la troisième place.
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