Stephen Hawking nous a quittés le 14 mars dernier, à l’âge de 76 ans. Brillant physicien, il a longtemps lutté contre la maladie de Charcot. Trous noirs, avenir de l’humanité, emblème de la pop culture… Le Britannique laisse derrière lui un énorme héritage scientifique.
La maladie de Charcot a eu raison de lui. Dans son fauteuil roulant où il s’exprimait avec une voix synthétique, Stephen Hawking a marqué le monde scientifique. Le physicien britannique est mort mercredi dernier, à l’âge de 76 ans. Après une thèse validée à Cambridge (Royaume-Uni) en 1966, il avait consacré sa vie à décrypter les secrets de l’univers.
"Look up at the stars and not down at your feet" – Professor Stephen Hawking
1942-2018 https://t.co/h8uWznhEpb pic.twitter.com/RVeQx2BTxP— Cambridge University (@Cambridge_Uni) March 14, 2018
La connaissance des trous noirs
Stephen Hawking restera célèbre pour avoir concilié les constantes fondamentales de la relativité générale avec celles de la mécanique quantique. Le professeur avait réuni ces deux théories a priori incompatibles dans une même équation, rappelle Le Figaro. Publié en 1988, Son livre « Une brève histoire du temps » s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires.
L’astrophysicien « a découvert que les lois d’Einstein n’étaient pas complètes, qu’il existait un au-delà et qu’il fallait essayer de le trouver. Il a découvert (…) les « rayonnements de Hawking », c’est la température des trous noirs », précise Christophe Galfard à France Info. Cette découverte a « révolutionné notre compréhension de l’univers tout entier », insiste-t-il.
Une icône de la pop culture
Livres, jeux vidéo, séries télé… Peu de scientifiques avant lui avaient réussi à pénétrer la sphère de la pop culture. Stephen Hawking n’est pas seulement apparu dans le dessin animé Les Simpson. Il a aussi joué son propre rôle dans un épisode de Star Trek : The Next Generation, où il joue aux cartes avec d’Isaac Newton et Albert Einstein.
Le physicien avait l’oreille des chefs d’Etat, et il a souvent pris la parole sur des sujets graves comme le réchauffement climatique, les dangers de l’intelligence artificielle (IA) ou le salut de l’humanité dans « des colonies indépendantes dans l’espace ». L’éminent scientifique savait aussi reconnaître ses erreurs, comme l’existence du Boson de Higgs, découvert en 2012.
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