Le code source du gestionnaire de fichiers Windows 3.0 se trouve désormais à portée de clic. Microsoft a publié ces informations sur GitHub le 2 avril dernier, sous licence MIT. Tous les développeurs peuvent le télécharger, le compiler et le faire tourner sous Windows 10. L’interface File manager offre même de nouvelles fonctionnalités.
Microsoft redonne vie à tout un pan de l’histoire informatique. Le code source du gestionnaire de fichiers Windows 3.0 a été publié le 2 avril dernier sur GitHub. Pour son lancement en 1989, l’interface File Manager remplaçait la gestion des fichiers via MS-DOS. Elle permettait aux utilisateurs Windows de copier, déplacer, supprimer et rechercher des fichiers.
File manager sous Windows 10
C’était une véritable révolution pour l’époque, rappelle The Verge. Nous devons moment de nostalgie au programmeur Craig Wittenberg. Ce vétéran de Microsoft a maintenu la compatibilité de File Manager avec les systèmes d’exploitation ultérieurs, jusqu’à Windows 10. Résultat, les développeurs peuvent désormais modifier code WinFile.
En d’autres termes, vous pouvez compiler l’interface pour la faire tourner sur le dernier OS de Microsoft. Pas de souci à se faire, le géant américain a donné sa bénédiction à l’opération. Pour ressusciter File Manager, Craig Wittenberg l’a rendu compatible avec le mode 64-bit only de Windows, précise Clubic. Certaines API obsolètes ont cédé la place à d’autres.
Une version avec glisser-déposer
La nouvelle version de File Manager donne un style rétro aux nouvelles machines. Les amateurs peuvent choisir entre 2 versions du code source, précise Ginjfo.com. La première comporte le code d’origine, agrémenté des modifications nécessaires pour le faire tourner sous Windows 10. L’autre version contient des options qui n’existaient pas en 1989.
Cette deuxième bouture intègre quelques changements agréables pour l’utilisateur. Vous y trouverez notamment la fonctionnalité « glisser-déposer », les menus contextuels dans les deux volets, la navigation rapide ou encore la prise en charge des sous-répertoires. De quoi concilier l’attrait pour le vintage et les avantages de la modernité !