Un expert en intelligence artificielle (IA) peut toucher plus de 1 million de dollars de salaires annuel. Dans une enquête publiée le 19 avril dernier, le New York Times décrit un marché de l’emploi IT très avide de ce type de compétences. Seuls 22 000 candidats dans le monde auraient les aptitudes nécessaires pour travailler dans ce secteur.
Les experts en intelligence artificielle (IA) touchent de généreux salaires. Le New York Times a publié le 19 avril dernier son enquête dans la Sillicon Valley en Californie (Etats-Unis). Au pays de l’Oncle Sam, les compétences en IA se monnayent à prix d’or. Un expert dans ce domaine peut espérer gagner plus d’un million de dollars en un an.
Salaries for top A.I. researchers have skyrocketed because there are not many people who understand the technology and thousands of companies want to work with it https://t.co/C4Jq4xNur1
— Robert Went (@went1955) April 20, 2018
Chercheurs dans le privé et universitaires
OpenAI constitue un cas d’école. Elon Musk a fondé ce laboratoire de recherche à but non lucratif en décembre 2015. Son meilleur chercheur, Ilya Sutskever, a perçu plus de 1,9 million de dollars en 2016. Soit un peu moins de 1,6 million d’euros. Son collègue Ian Goodfellow, embauché en mars 2016, a touché 800 000 dollars. Cela représente environ 655 000 euros.
Ces deux experts travaillaient auparavant chez Google. D’autres experts arrivent du monde universitaire. C’est le cas du roboticien Pieter Abbeel, qui a quitté le campus de Berkeley à San Francisco (Californie) en juin 2016. Il a touché 425 000 dollars de salaire dans le privé pour terminer l’année, c’est-à-dire environ 373 000 euros. Ces chiffres incluent primes et bonus.
22 000 candidats potentiels dans le monde
Le laboratoire d’Elon Musk publie ses comptes tous les ans. Son budget indique que la structure employait 52 personnes en 2016. Cette année-là, l’organisme a dépensé plus de 7 millions de dollars sous forme de salaires et de primes à la signature. Compte tenu de la demande, une faible expérience professionnelle ne constitue pas un obstacle.
D’après le laboratoire indépendant Element AI (Canada), il n’existerait que 22 000 candidats potentiels à travers le monde. Cette tension créée une concurrence féroce entre secteur privé et universités. En France rapporte Les Echos, Emmanuel Macron a consacré une enveloppe de 1,5 milliard d’euros à l’IA en mars dernier. Objectif, doubler les capacités de formation en IA.