Savoir développer la Blockchain devient la compétence la plus demandée sur le marché de l’emploi freelance aux Etats-Unis. D’après une étude Upwork publiée le 1er mai dernier, la demande a augmenté de + 6 000 % en un an. Il s’agit surtout de postes à temps plein.
La blockchain affole le marché de l’emploi. Aux Etats-Unis, les recruteurs cherchent en priorité des développeurs avec ce type de compétences. Le dernier Upwork Skills Index publié le 1er mai dernier classe les 20 compétences les plus demandées sur le marché du travail freelance aux États-Unis. Les connaissances en blockchain valent désormais de l’or sur un CV.
Une technologie « inexplorée et en vogue »
La blockchain détrône les compétences en Tensorflow, Amazon DynamoDB, ou encore les prestations de voix off et de sous-titrage. Horodatage des objets connectés, enregistrement des diplômes ou encore traçabilité des denrées alimentaires… La blockchain « semble être la prochaine technologie inexplorée et en vogue », souligne Upwork.
De quoi jouer un rôle « similaire à celui du cloud au milieu des années 2000 ». Depuis un an, la demande bat tous les records. Sa croissance a dépassé les + 2 000 % pendant trois trimestres d’affilée. Au premier trimestre 2018, elle a connu une croissance de plus de + 6 000 % en l’espace d’un an. La blockchain arrive en tête des 5 000 compétences recensées sur le site.
140 000 dollars de salaire annuel
Dans le détail, cette hausse de la demande correspond à 5 743 offres d’emploi ces 12 derniers mois. Il s’agit principalement de postes à temps plein. Les entreprises s’approprient cette technologie. Après Samsung et IBM, Salesforce prévoit de dévoiler son offre blockchain à ses clients au cours du prochain événement Dreamforce, prévu pour septembre 2018.
Cet engouement se traduit sur la fiche de paye des développeurs. Les programmeurs blockchain peuvent compter sur un salaire annuel de 140 000 dollars aux Etats-Unis, rapporte Developpez. En comparaison, un développeur de logiciels standards gagne en moyenne 105 000 dollars par an, estime Matt Sigelman, PDG de Burning Glass Technologies.