Quand le patron de Facebook s’est présenté devant le parlement européen le 22 mai dernier, il n’a disposé que d’une heure et demie pour entendre les questions des députés. Faute de temps, Mark Zuckerberg a publié une réponse écrite deux jours plus tard.
C’était une audition très attendue. Le 22 mai dernier, Mark Zuckerberg s’est présenté devant le parlement européen à Bruxelles (Belgique). L’exercice a duré une heure et demie. Le patron de Facebook n’a pas eu le temps de répondre oralement à toutes les questions des députés européens. Le 24 mai dernier, la plateforme a publié une réponse écrite officielle.
Les données hors du réseau
Le texte aborde 18 points différents, à chaque fois en quelques lignes. De quoi donner une idée des évolutions à venir. Le réseau social assure par exemple qu’il ne crée pas de « shadow profiles » sur les internautes n’ont pas de compte Facebook. Les utilisateurs qui souhaitent vérifier les données que possède le réseau social sur eux peuvent remplir un formulaire dédié.
Autre point d’achoppement, les liens entre Facebook et Whatsapp. En février 2014, le réseau de Mark Zuckerberg avait promis de séparer les données personnelles des utilisateurs des deux services. Facebook ne peut actuellement pas toucher aux données des utilisateurs européens. Pourtant, l’entreprise n’a pas ne désespère pas de pouvoir le faire dans l’avenir.
Publicité et transparence
Facebook rappelle que son modèle économique tout entier repose sur la publicité. Le réseau social assure cependant avoir opté pour plus de transparence. Les annonceurs devront être visibles, avec une page qui recensera toutes leurs campagnes publicitaires. Les utilisateurs auront aussi accès à des outils qui montrent comment ils sont ciblés par les algorithmes.
Facebook a tiré des leçons de la polémique des fake news pendant l’élection de Donald Trump en 2016. La plateforme se veut neutre, elle met donc l’accent sur son outil de fact checking. Facebook veut faire la chasse aux méthodes déloyales pour attirer l’audience. Et pour achever son retour en grâce, Facebook promet de bien payer ses impôts. Reste à voir si le réseau tiendra toutes ses promesses !