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DevOps : deux entreprises sur trois seraient incapables de l’utiliser dans le cloud

La méthode DevOps réduit en théorie les délais et les coûts de production logicielle. Les entreprises ont cependant du mal à se l’approprier dans le cloud, d’après une récente étude.

Dans l’informatique, un peu de méthode ne peut pas faire de mal. DevOps permet d’unifier le développement et l’exploitation logicielle. Cette culture de travail promeut l’automatisation et la supervision à différents stades de la conception du logiciel. Objectif pour le développeur, apporter des améliorations constantes à son produit en fonction des besoins détectés.

Un large plébiscite

Sur le papier, DevOps ressemble à une bonne affaire pour l’entreprise. Cette méthode réduit les délais du cycle de développement logiciel, tout en améliorant la qualité du produit. Le Ponemon Institute dans le Michigan (Etats-Unis) a enquêté pour la société Embotics. Dans un document publié début juin, l’institut a interrogé 632 professionnels du secteur IT.

Résultat, DevOps remporte une large adhésion. Trois sondés sur quatre (74%) estiment la méthode « très importante » voire « essentielle » pour leur entreprise. Six sondés sur dix estiment qu’elle leur permet de respecter les délais (61%) et le budget (60%). Ils sont aussi près de sept sur dix (69%) à considérer que DevOps améliore la qualité de service.

Difficile à mettre en œuvre

C’est au niveau de la mise en œuvre que le système se grippe. Seul un professionnel sur trois (33%) pense que son entreprise peut gérer DevOps dans le cloud. Notez qu’un sondé sur deux (46%) déclare travailler avec un système de cloud direct. D’après le Ponemon Institute, cet usage du cloud créerait des environnements informatiques complexes à gérer.

La plupart des organisations étudiées manquent de visibilité sur leur cloud. Sept sondés sur dix (68%) n’ont pas d’interface unique pour visualiser l’intégralité de leur environnement cloud. Ils sont presque aussi nombreux à souhaiter de nouveaux contrôles de gouvernance et de conformité (65%) pour améliorer la sécurité de leur cloud. Il y a encore du travail !