Digital Ocean, le fournisseur américain d’infrastructures Cloud, a interrogé des milliers de développeurs sur leur rapport aux conteneurs, les langages qu’ils utilisent et les plateformes d’orchestration. Des tendances se dessinent, tant dans le choix des langages informatiques, des éventuelles plateformes d’orchestration ou des buts recherchés par l’utilisation de conteneurs.
L’adoption de conteneurs chez les développeurs se généralise, selon le rapport trimestriel de Digital Ocean. Dans son étude, le fournisseur américain a évalué les tendances des développeurs dans le cloud computing. Sur les 5 000 développeurs interrogés, 49 % d’entre eux ont répondu qu’ils utilisaient déjà des conteneurs. « Les conteneurs deviennent un outil incontournable dans l’arsenal des développeurs », résume l’étude. Si bien que parmi ceux qui ne les utilisent pas encore, 78 % garantissent qu’ils vont le faire à l’avenir, rapporte Developpez.com.
Le conteneur facilite tests et développement
Pour fonctionner avec ces conteneurs, JavaScript est de loin le langage le plus utilisé (57 %), devant Python (46 %) et PHP (36 %). Go (28 %) et Java (27 %) peinent à se départager. Chacun à ses raisons d’utiliser un conteneur ou un autre. Parmi les utilisateurs, 40 % le font uniquement pour les tests et le développement, contre 60 % qui utilisent aussi les conteneurs pour la production.
L’évolutivité des conteneurs a séduit 39 % des personnes interrogées. Cependant, 24 % disent l’avoir adopté parce que cela leur permet de tester leurs applications beaucoup plus facilement et 23 % y trouvent là un moyen de tester rapidement des applications.
Du temps gagné
Concernant les plateformes d’orchestration de conteneurs, deux systèmes se détachent : Kubernetes (42 % d’utilisateurs) est suivi par Docker Swarm (35 %). OpenShift de Red Hat (5 %), Apache Mesos (3 %) et CoreOS Tectonic (1 %) sont marginaux. Malgré la popularité de l’outil, « 52 % des répondants n’ont pas encore adopté une plateforme d’orchestration », explique l’étude. Pour ceux qui en utilisent, 51 % économisent au moins 5 heures par semaine et 15 % déclarent avoir économisé plus de 10 heures.
Les développeurs ont également été interrogés sur l’informatique sans serveur (serverless computing) – la moitié d’entre eux n’y connaissant pas grand-chose en la matière. Concernant le marché du travail, les opportunités de croissance et de développement sont les éléments que les développeurs recherchent le plus dans leurs emplois. Enfin, si les participants à un Bootcamp se sentent plus préparés que les diplômés des universités, les recruteurs ont plus de mal à leur faire confiance, conclut l’étude.
