Une alternative à Facebook pourrait naître après le scandale Cambridge Analytica et la mauvaise réputation de la plateforme sur la collecte des données personnelles. Baptisé Openbook, ce nouveau réseau social se veut open source, sans pistage, sans espionnage et sans publicité. Mais il doit d’abord trouver son financement via une campagne de crowdfunding.
Après l’affaire Cambridge Analytica et la collecte de données concernant 87 millions d’utilisateurs de Facebook, c’est peut-être le moment pour un service concurrent de voir le jour. C’est ce que pense Joel Hernandez, le fondateur et directeur général d’Openbook, rapporte Developpez.com. Cette plateforme se veut une alternative à Facebook au-dessus de tout soupçon : il s’agira d’un site « open source, sans pistage, sans espionnage, sans publicité ». Openbook donnera également 30 % de ses revenus à des causes caritatives.
Concevoir une alternative à un réseau social qui rassemble 2,2 milliards d’utilisateurs est une tâche rude et délicate. C’est pourtant ce défi que s’est lancé Joel Hernandez. « Mon but est de créer un réseau social qui respecte vraiment la vie privée de ses utilisateurs. On s’est toutefois vite rendu compte que si l’on voulait vraiment réussir, il fallait apporter quelque chose de plus et ne pas se contenter de créer un clone de Facebook » a déclaré le fondateur au Financial Times.
Open source et soucieux des données personnelles
Ainsi, Openbook est un réseau social open source. Cela signifie que n’importe qui peut examiner le code et comprendre comment il fonctionne. Concernant les données privées des utilisateurs, le fondateur promet des applications transparentes sur les données qu’elles collectent.
De plus, une équipe d’audit examinera le travail de ses développeurs, note Developpez.com. Mais en renonçant à la publicité, domaine dans lequel Facebook puise ses revenus, Openbook ne va-t-il pas se mettre en difficulté ?
Revenus tirés de la marketplace
Au lieu d’utiliser les données d’utilisateurs pour cibler de la publicité, Openbook devrait lancer une marketplace et prélèvera une taxe sur chaque transaction. Outre l’accent mis sur le respect de la vie privée, Joel Hernandez explique qu’il veut un produit « plus joyeux » que Facebook. Cela passera par plus de personnalisation et de nouvelles façons d’encourager les gens à se connecter.
Joel Hernandez avait ainsi le projet d’une alternative transparente à Facebook depuis longtemps. A la faveur des affaires entourant le géant américain, il a décidé de se lancer ce mardi 17 juillet avec une campagne de crowdfunding sur Kickstarter.