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Une application propose des emojis rejetés par le Consortium Unicode

Feuille de cannabis, Dodo, préservatif ou Donald Trump poursuivi par des abeilles : une application uniquement disponible sous iOS regroupe trente emojis refusés par le Consortium Unicode. Ces nouveaux symboles n’apparaissent que dans les iMessage. 

Tous les emojis n’ont pas le même statut. Ils peuvent passer de l’ombre à la lumière ou rester dans l’anonymat. Certains, validés par le Consortium Unicode, peuvent rejoindre ceux déjà présents sur nos appareils. C’est le cas des 70 nouveaux emojis qu’Apple a lancé le 17 juillet.

Mais d’autres sont rejetés par l’organisation internationale et ne sont donc pas présentés au public. C’était sans compter sur une nouvelle application lancée le 11 juillet qui propose de passer outre la bénédiction du Consortium Unicode. Baptisée « Declined Emoji : part 1 » , elle rassemble trente emojis qui ont été rejetés, rapporte Numerama.

Seulement dans les iMessage

L’application a été créée par la Néerlandaise Lilian Stolk qui voue un grand intérêt aux emojis et la place qu’ils prennent dans nos échanges. A télécharger dans l’Apple Store, « Declined Emoji : part 1 » prend place sous le clavier d’un iPhone ou d’un iPad mais uniquement dans les iMessage, le service de messagerie instantanée d’Apple.

On trouve pêle-mêle un dodo, une feuille de marijuana, une femme en train de ramer dans un canoë, un ours polaire sur une calotte de glace, ou encore un préservatif déroulé.

Une deuxième appli payante

Plus insolite encore, on peut voir un petit Donald Trump poursuivi par des abeilles, un mammouth orange avec des défenses bleues et un clochard nu, précise The Sun. Autant d’emojis qui avaient été mis au rebut par le Consortium Unicode et qui sont maintenant repêchés. Cette première sélection en cache une deuxième qui prend la forme d’une autre application, « Declined Emoji : part 2 », qui est elle, payante.

Pour prendre ses décisions, le Consortium Unicode se plie à certaines règles pour examiner un emoji que n’importe qui peut soumettre à la validation. Mais celles-ci restent floues. L’an passé, une ONG d’aide à l’enfance avait proposé de voter pour un emoji représentant les règles, rappelle Numerama. Une proposition finalement refusée.