En Europe comme en Amérique du Nord, les professionnels de l’IT se trouvent mal payés. Un tiers d’entre eux seraient même prêts à changer de poste pour une meilleure rémunération, d’après une récente étude. Une question liée au coût de la vie.
L’argent ne fait pas toujours le bonheur. En Europe et en Amérique du Nord, les pros de l’IT bénéficient de nombreux avantages. Ils n’y trouvent pourtant pas leur compte, d’après une récente étude Spiceworks. Un pro de l’IT sur trois serait prêt à changer de poste pour augmenter son salaire. Le secteur offre pourtant des salaires confortables.
Le problème des vétérans du secteur ?
Les fiches de paye dans l’IT aux Etats-Unis ont de quoi rendre jaloux les autres employés. Les stagiaires y gagnent 50 dollars de l’heure, rappelle Quartz. Les jeunes diplômés peuvent toucher 100 000 dollars par an avec primes à la signature. Le salarié moyen gagne le double du salaire moyen aux Etats-Unis.
D’après une autre étude menée par Blind, 60% des salariés de la tech s’estiment sous-payés. Les employés qui se plaignent le plus travailleraient pour des entreprises fondées avant 1998. C’est notamment le cas chez Intel, Expedia, VMware et Microsoft. L’entreprise Cisco enregistre même un record, avec 80% d’employés insatisfaits de leur rémunération.
Un coût de la vie en hausse
Du côté des nouveaux géants du numérique, les employés semblent beaucoup plus sereins. 13,8% des salariés de Facebook estiment que leur entreprise s’est montrée très généreuse en ce qui concerne leur salaire. Même refrain chez Netflix, une société au sein de laquelle 81% des employés jugent qu’ils sont rémunérés de manière juste.
Les employés ont surtout d’un salaire qui supporte le coût de la vie. « Je ne suis pas devenu un ingénieur en informatique pour essayer de joindre les deux bouts », expliquait un employé de Twitter au Guardian en février 2017. Il touchait 160 000 dollars annuels, à peine suffisant pour la Silicon Valley. Une maison coûte en moyenne 1 million de dollars à San Francisco.
