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Cybersécurité : le réseau électrique français se protège des hackers

Réseaux intelligents, compteurs connectés, nouveaux producteurs d’énergie… Le réseau électrique français a lui aussi amorcé sa transformation numérique. De quoi nous rendre vulnérables, avec la multiplication des portes d’entrées pour les hackers ?

La digitalisation augmente le risque de cyberattaque. En décembre 2016, un black out a frappé un tiers du réseau électrique en Ukraine. En juillet 2018, les autorités américaines ont reconnu une intrusion dans leur réseau électrique national. Ces deux attaques viendraient d’un groupe de pirates russes, d’après un article du Wall Street Journal publié le 23 juillet dernier.

Rien à signaler d’après RTE

Ce groupe s’est illustré sous le nom de « Dragonfly » ou « Energetic Bearde ». Ces hackers bénéficieraient du soutien de Moscou. Pour l’instant, la France semble épargnée. L’organisme Réseau de transport d’électricité (RTE), chargé d’acheminer le courant à haute tension dans l’Hexagone, aurait déjoué « 4 300 attaques » et « 200 virus » par mois, rapporte Le Monde.

Un scénario comparable à celui de l’Ukraine reste cependant possible. « Les attaquants ont montré qu’ils avaient une vraie connaissance du « contrôle commande » électrique », prévient Laurent Hausermann, PDG de Sentryo, spécialisé dans la cybersécurité industrielle. Le virus utilisé sur le réseau ukrainien pourrait être reconfiguré pour attaquer ailleurs dans le monde.

Un cadre juridique strict

Le réseau français présente « un potentiel accru d’attaques », abonde la Commission de la régulation de l’énergie (CRE). Le décalage apparaît quand certains matériels obsolètes se connectent brusquement à internet. Les nouveaux usages exacerbent aussi les risques : réseaux intelligents, compteurs communicants, producteurs d’énergie renouvelables…

La digitalisation multiplie les portes d’entrée pour les hackers. En revanche, la France dispose d’un arsenal législatif très strict grâce à la loi de programmation militaire de 2013. Ce cadre réglementaire s’applique aux réseaux de production et de distribution d’énergie. La France aurait ainsi pris de l’avance dans ce domaine, assurent les experts.

Chloé

Chloé

Marketing Samouraï @ChooseYourBoss

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