Clem'Pour tirer profit de leurs programmes, les développeurs disposent de solutions alternatives aux App stores trop gourmandes en commission. Dans une récente étude, le cabinet Deloitte a passé au crible le marché des applications mobiles et les revenus qu’elles génèrent.
L’économie des applications devrait représenter 22,6 milliards d’euros en France en 2018. Dans une étude publiée le 28 juin dernier, le cabinet Deloitte estime que le marché des applications mobiles représente plus de 230 000 emplois. Dans le dédale des « différents modèles d’affaires », les développeurs peuvent compter sur cinq sources de revenus.
Les revenus tirés des App stores
Un développeur peut d’abord miser sur le téléchargement payant de son produit depuis les App stores. Une deuxième formule consiste à proposer une appli gratuite au téléchargement, avec des achats intégrés. Ce système déjà très en vogue présente l’avantage « d’augmenter le nombre d’utilisateurs » tout en ménageant un revenu pour le programmeur.
L’abonnement représente une troisième source de revenus. Deezer constitue un cas d’école. L’application fonctionne avec des fonctionnalités payantes. Suppression de la publicité, téléchargement pour une écoute offline, etc. Ces trois modèles économiques impliquent de passer par le truchement d’un App store, mais il existe d’autres solutions.
La publicité et le m-commerce
Les développeurs peuvent se tourner vers les régies publicitaires. Ils dégagent ainsi un chiffre d’affaires grâce aux publicités qui s’affichent dans leur application. Cinquième et dernière source de revenus, le m-commerce. C’est le modèle choisi par Cdiscount. L’application en téléchargement libre génère des revenus grâce aux ventes en ligne qu’elle permet de réaliser.
Le choix de la source des revenus dépend de la nature de l’application. Les développeurs de jeux vidéo choisissent surtout les achats intégrés (79%) et les publicités (51%). Pour les applis mobiles en dehors des jeux vidéo, ces deux options (50%) arrivent devant l’abonnement (19%) et le réseau de distribution (17%) des publicitaires. Autant de façons de rentabiliser le code !
