Les robots sont les bienvenus dans les entreprises au Royaume-Uni. D’après une récente étude, un employé britannique sur deux accepterait de travailler avec un robot. Un salarié sur trois serait même prêt à suivre les directives d’un PDG robot. Plus les employés sont jeunes, plus ils acceptent de collaborer avec les machines.
L’intelligence artificielle (IA) s’installe dans l’entreprise. Au Royaume-Uni, l’arrivée du collègue robot semble n’effrayer personne. FreeAgent, société de logiciels de cloud et de comptabilité, a interrogé environ 1 000 travailleurs. D’après les résultats publiés par Forbes ce samedi 22 septembre, un employé sur deux (53%) serait « heureux de travailler avec un robot ».
Bientôt des robots PDG ?
L’environnement de travail joue beaucoup sur la motivation et la productivité des employés. D’après l’enquête, un travailleur sur dix trouverait plus agréable de travailler et de prendre sa pause-café avec des robots qu’avec des collègues humains. Un travailleur sur trois (32%) accepterait même plus facilement les directives d’un robot que d’un PDG humain.
Cette attitude dépend de l’âge des employés. L’engouement reste plus notable chez la génération Y (née entre 1980 et 2000) que chez les baby-boomers (nés entre 1945 et 1975). Huit travailleurs sur dix dans la tranche d’âge des Y se disent favorables à l’introduction des nouvelles technologies au travail. Ce chiffre tombe à 6% chez les baby-boomers.
A British #study sais that 53% of employed workers would be happy to work for a #robot. #Robotics #future (via @Forbes)https://t.co/px6IhVnVU0
— VDE-Institut (@VDEinstitut) September 25, 2018
Changement de perspective
Ed Molyneux, PDG et cofondateur de FreeAgent, estime que notre représentation de la technologie a changé. « Nous ne percevons plus les robots comme un élément d’un film de science-fiction, à la manière d’un droïde dans Star Wars, mais plus un éventail de technologie physique et digitale qui nous aide à travailler et à vivre mieux », explique-t-il.
Cependant, tout le monde ne partage pas cette vision. D’après une enquête du gouvernement britannique menée l’été dernier, plus de 6 millions de travailleurs craindraient de se retrouver au chômage à cause des machines. Par ailleurs, la majorité des travailleurs redoute que la robotisation entraîne une déshumanisation des rapports professionnels.