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Chrome 70 : Google s’apprête à bloquer des centaines de sites web

La prochaine version du navigateur de Google, dont la sortie est prévue le 16 octobre, va mettre à l’écart tous les sites Internet utilisant des certificats HTTPS délivrés par Symantec. Depuis l’an dernier, le géant américain est en conflit avec l’éditeur d’Antivirus. 

Chrome 70, la dernière version du navigateur de Google, va sortir le 16 octobre prochain. La firme de Mountain View a déjà indiqué qu’elle allait poursuivre la chasse aux sites web n’utilisant pas le protocole sécurisé HTTPS. Mais elle a aussi décidé de bloquer les nombreux sites utilisant les certificats HTTPS délivrés par Symantec, rapporte 01Net.

« L’ensemble des certificats Symantec ne seront plus acceptés à partir de la version 70 de Chrome (navigateur et Chrome OS). Sont concernés par ce changement tous les certificats délivrés par des marques Symantec (GeoTrust®, Equifax®, Thawte®, RapidSSL® ou VeriSign®), ainsi que par des revendeurs Symantex », a précisé Google.

Castorama, Eurolines, ou la ville de Tel-Aviv concernés

De nombreux sites seront donc concernés. Le blocage va ainsi toucher ceux « utilisant des ressources (telles que des feuilles de style Javascript ou CSS) fournies par un hôte utilisant un certificat Symantec ».

La liste est longue : certaines adresses de Castorama, Eurolines, le casino d’Evian, la banque fédérale d’Inde ou encore le site de la ville de Tel-Aviv (Israël). Ferrari et l’éditeur Solidworks ont déjà changé leurs certificats. Pour ceux qui ne feront rien, les internautes utilisant Chrome ne pourront tout simplement plus y accéder : un message d’erreur s’affichera.

En conflit avec Symantec

Depuis 2017, Google est entré en conflit avec Symantec, accusant l’éditeur d’Antivirus d’avoir autorisé des organisations peu fiables à émettre des certificats, rapporte 01Net. Or, ces derniers jouent un rôle majeur pour la sécurité des données. Le protocole HTTPS garantit aussi que le site n’a pas été modifié ou détourné par un intrus.

Les sites devront se mettre à jour rapidement au risque de se priver d’une audience importante. Chrome possède en effet 60% de parts de marché des navigateurs.