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NoBullS**t#S01E02 : Comment Octo soigne ses développeurs (et pas qu’avec un baby-foot) !

Organisation en « tribus », équipement tech au choix, salle de sport avec coach, formations permanente… Octo est une ESN qui attire les talents via de belles missions mais qui sait les garder en jouant sur leur épanouissement.

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Bon à savoir sur Octo

octoBig data, blockchain, DevOps… Octo Technology coche quasiment tous les « buzzwords » du moment. Cette ESN a été précurseur de l’agile et a rejoint Accenture en 2017. Elle se positionne sur les projets de transformation à valeur ajoutée pour des groupes comme AccorHotels, SNCF, BNP Paribas, Axa ou La Poste. Ses salariés en pensent plutôt du bien puisqu’ils l’ont portée, pour la cinquième année consécutive, sur le podium des Great Place to Work  dans la catégorie des entreprises de moins de 500 salariés (2e place en 2018).

Organisation : « tribus » et « guildes »

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Si Octo est bien notée, c’est que les managers écoutent pour de bon les salariés. Et tiennent compte de leurs besoins. Ainsi quand en 2014, les consultants ont exprimé leur besoin de travailler au sein d’équipes plus réduites et plus spécialisées, le management a dégainé son concept de « tribu ». Depuis, il suffit de quatre « Octo » (le nom que se donnent les salariés) pour monter une « tribu » autour de spécialités comme l’agilité, les APIs, la qualité de développement ou les nouvelles architectures de données.  Chaque tribu s’auto gère et désigne son chef. Durant un « open mercato », un octo peut changer de tribu et passer par exemple de Craftmanship à DevOps. A côté de ces tribus, on trouve la « guilde », un pool de consultants polyvalents positionnés sur un secteur d’activité donné, comme les médias par exemple.

Management : des opérationnels aussi

Octo se distingue par la place accordée au management. « Ce n’est pas un poste mais un rôle, avance Arnaud Huon, web architect et software Craftsman. J’ai commencé il y a douze ans comme développeur pour être aujourd’hui référent technique. » Il apprécie cette double casquette d’opérationnel qui fait du management. « J’encadre cinq personnes mais 90 % de cette tâche porte sur du mentorat. Chez Octo, être chef de projet n’est pas une finalité. Il s’agit avant tout de valoriser l’expertise. Le but d’un développeur, c’est de devenir un meilleur développeur ou un leader technique, pas un chef de projet. »

Missions : jamais seul chez un client

Autre tabou levé par Octo : pour ne plus jamais laisser un collaborateur isolé chez un client, ils partent au moins à deux, un junior et un profil plus expérimenté. Ce dispositif favorise non seulement la montée en compétence mais aussi l’émulation pendant les missions courtes (moins de 3 mois) ou plus longues (jusqu’à un an).

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Un Octo consacre, par ailleurs, 10 à 20 % de son temps à travailler pour l’activité R&D du groupe, à la rédaction de billets de blog ou à la formation au sein de l’Octo Academy. « En fonction de la mission, un collaborateur peut, par exemple, être quatre jours chez le client et un jour au siège », avance Marjolaine Hamon, responsable développement RH.

Esprit collectif, es-tu là ?

Toujours dans l’idée de souder les équipes et d’acculturer les nouveaux, Octo  multiplie les événements dans ses locaux parisiens du 34 avenue de l’Opéra, en plein cœur de Paris. Par exemple, des présentations techniques à l’heure du déjeuner appelées « Brown Bag Lunches » (un concept US qui désigne la couleur du sac contenant le repas pris sur le pouce). Les Octos peuvent aussi se challenger lors des coding dojo, ces activités de groupe sur le temps libre où ils s’entraînent à résoudre des problèmes informatiques simples en faisant tourner le clavier 8 minutes par personne. Ils peuvent aussi demander un conseil à la communauté sur la mailing-list « ask4help ». Octo héberge aussi des meetups une à deux fois par an, qui sont des rassemblements de gens qui ne demandent qu’à partager leurs pratiques.

Et bien sûr, les Octos ont libre accès à la fameuse conférence USI (pour Unexpected Sources of Inspiration), organisée par leur boîte depuis 10 ans. Ils ont ainsi l’occasion d’écouter, et de rencontrer, une sélection éclectique de penseurs et de créateurs de notre époque. Sa renommée dépasse largement nos frontières puisque les 1800 participants viennent de toute l’Europe et les 25 conférenciers du monde entier.

Environnement de travail : des plateaux de 4 à 30 personnes

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Si le télétravail n’a pas été encadré, la société y est plutôt favorable à condition que le contexte de la mission s’y prête. Au siège, Octo a fait le choix de l’open space. Les plateaux sont découpés en zones de 4, 15 ou 30 personnes avec des bulles individuelles pour s’isoler ou téléphoner.

Conditions de travail : coach sportif et ostéo

Tout le sixième étage est consacré à l’espace de convivialité avec une grande terrasse et un vidéoprojecteur. Les Octos disposent aussi d’une salle de sports avec un coach trois fois par semaine, d’un ostéopathe, pris en charge par la mutuelle, et de paniers de fruits bio gratuits. Des cours de yoga ou d’improvisation théâtrale sont aussi proposés à l’initiative des consultants.

Poste de travail : un équipement neuf à configurer

Octo demande à la recrue de choisir son matériel dès son embauche : PC ou Mac pour l’ordinateur, iPhone ou Android pour le smartphone. Cet équipement neuf sera disponible le jour de son arrivée. Au nouveau collaborateur de le configurer à sa façon.

Formation : 5 jours par an

De la même manière, Octo entend rendre le collaborateur acteur de son parcours. Il a droit à 5 jours de formation en présentiel chaque année, dispensés par l’Octo Academy ou des organismes externes. « Les RH donnent des exemples de parcours mais ce sont les collaborateurs qui les construisent », précise Marjolaine Hamon.

L’offre de formation couvre la méthodologie (design thinking, agilité), la technique (frameworks, APIs) mais aussi le développement personnel (gestion du temps, prise de parole en public, assertivité, etc.). Les développeurs peuvent aussi continuer à se former en se rendant à des conférences, leur participation étant financée via le plan de formation. A leur arrivée, les développeurs débutants passent, quant à eux, par la « Skool ». Soit neuf mois de formation dont un mois intensif pour apprendre les bonnes pratiques et la culture Octo.

Recrutement : des profils ouverts au collectif

Participant au processus de recrutement, Arnaud Huon recherche « des personnes qui ont envie de progresser et de faire progresser les autres. » Loin du cliché du développeur qui travaille tout seul dans son coin.

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Xavier Biseul

Xavier Biseul

Journaliste indépendant - spécialiste du numérique.

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