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Hello Tomorrow : Les deep tech imaginent un nouveau modèle pour l’innovation et séduisent les investisseurs

Les deep tech, ces start-up qui misent sur des innovations de rupture, sont en plein essor. Les investissements mondiaux dans ces jeunes pousses ont augmenté de 22% par an en moyenne entre 2015 et 2018, selon le rapport annuel de Hello Tomorrow et du BCG. Résultat : elles surclassent souvent les services R&D des grands groupes. 

Les deep tech ont le vent en poupe. Ces start-up qui misent sur des solutions innovantes dans la « Tech scientifique » captent de plus en plus de capitaux. Ainsi, d’après le rapport annuel de Hello Tomorrow et du BCG, l’investissement au niveau mondial dans ces jeunes pousses a atteint 18 milliards de dollars en 2018, après une croissance annuelle de 22 % en moyenne depuis 2015,  rapporte Les Echos.

Jusqu’à quatre ans en moyenne pour concevoir un premier prototype

L’avènement de ces start-up, qui œuvrent notamment dans le domaine de la santé ou encore de l’environnement, est en train de bouleverser les pratiques en « recherche et développement » (R&D), y compris dans les grands groupes mondiaux. « Aujourd’hui, une start-up qui travaille avec des chercheurs de très haut niveau parvient à innover de manière plus importante que les services R&D de grosses entreprises », estime ainsi Antoine Gourévitch, senior partner au BCG et auteur du rapport, cité par Les Echos.

Les deep tech profitent d’un contexte favorable avec des technologies de plus en plus abordables ou encore le développement des imprimantes 3D. Mais toutes n’avancent pas au même rythme. Il faut en effet quatre ans en moyenne à une biotech pour concevoir un premier prototype contre 2,4 ans pour une jeune pousse développant un produit lié à la blockchain ou 2,9 ans pour une entreprise spécialisée dans les drones et la robotique, souligne l’étude.

Les Biotechs nécessitent des investissements lourds

Les besoins financiers sont par conséquent différents. Les sociétés « biotech » captent la plus grosse part des financements, soit près d’1,3 million de dollars en moyenne pour achever un premier prototype (1,15 million d’euros). Suivent de près les start-up autour des matériaux composites (1,2 million de dollars). L’intelligence artificielle (614 000 euros), le secteur « drone et robotique » (458 000) et enfin les projets liés à la blockchain (217 800 dollars) nécessitent un investissement moins important.

Durant leurs premières années, les deep tech sont notamment alimentées par des fonds publics. C’est particulièrement vrai en France où 33 % des investissements viennent du public. Une part deux fois plus importante que dans le reste du monde. Mais elles ne peuvent être rentables qu’à long terme et ont donc ensuite besoin de mobiliser des financements privés.

Alyssa Biot

Alyssa Biot

Ruby on Rails Developer @ChooseYourBoss

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