Les cursus de formation des futurs développeurs sont-ils parfaitement adaptés ? Non, selon un développeur de la plateforme Binaris. Dans un billet de blog, celui-ci relève les points qui pourraient être améliorés.
Pour apprendre à coder, il faut pratiquer. Mais en règle générale, les cursus universitaires en informatique se focalisent trop sur la théorie, et pas assez sur la pratique. C’est en tout cas l’avis de l’auteur de la plateforme serverless Binaris. Dans un article relayé par Développez.com, celui-ci propose cinq pistes d’amélioration pour mieux former les développeurs de demain.
Ne pas baser ses décisions sur le nombre de lignes de code
Selon le spécialiste de Binaris, il vaudrait mieux éviter de compter le nombre de lignes de code. “Le faire serait similaire à évaluer la qualité d’un livre sur la base du nombre de lignes”, indique-t-il. Au contraire, il faut écrire autant de lignes de code que nécessaire en respectant certains principes de base : le code doit être cohérent, auto-descriptif et bien documenté, sans être inutilement complexe.
Oublier la notion de “bon” ou “mauvais” langage de programmation
L’auteur souligne ensuite qu’il n’existe pas de “bon” choix de langage, mais qu’il faut simplement adapter le langage à la situation. “Si vous travaillez dans le domaine de la science des données, il serait réaliste d’utiliser Python, R ou Scala (peut-être Java)”, indique-t-il. “Si c’est un projet pour passer du temps, utilisez le langage qui vous rendra le plus heureux.”
Apprendre à lire le code d’autres développeurs
Le développeur de Binaris conseille également aux futurs informaticiens de s’entraîner à lire le code d’autres personnes, qui peut parfois s’apparenter à une véritable langue étrangère. Pour cela, l’auteur suggère notamment de pratiquer de la revue de code sur des plateformes du type GitHub.
Accepter de faire des erreurs
L’auteur remet en question la notion de “code parfait” et rappelle qu’il est tout à fait acceptable de faire des erreurs. “Même si vous pensez être le prochain Bill Gates vous ferez des erreurs”, écrit-il, pédagogue. “Je ne parle même pas d’erreurs logiques, je parle de fautes de frappe, de caractères manquants.”
Limiter le temps de programmation
Pas facile de coder pendant huit heures d’affilée. Pourtant, ce rythme de travail est la norme dans certaines entreprises. “La programmation est une tâche exigeante sur le plan mental. Il est tout à fait déraisonnable de s’attendre à ce que quelqu’un écrive du code huit heures par jour, cinq jours par semaine”, rappelle l’auteur dans son billet de blog. A bon entendeur.