CYBUn développeur a mis au point un bot spécialement conçu pour traquer les profils Tinder. Son programme était non seulement capable de sélectionner des utilisateurs correspondant aux goûts de son créateur, mais il pouvait également leur répondre et tenir plusieurs centaines de conversations en même temps. Il a fini par être banni de l’application de rencontres.
Un développeur belge a mis au point un programme afin d’automatiser sa recherche de partenaires sur l’application mobile Tinder. Pour cela, Robert Winters s’est appuyé sur un bot déjà existant et l’a amélioré. Capable de faire des choix à sa place, son programme pouvait également engager des conversations avec les cibles rapporte Fredzone.
Entraîné à repérer les goûts du développeur
Le script initial avait été mis au point en 2018 par un certain Jeffrey Li. Spécialement conçu pour l’application de rencontres, l’algorithme avait permis d’automatiser le « swipe », qui permet de valider ou de refuser les profils proposés par la plateforme. Le créateur obtenait ainsi une centaine de validations de profils féminins chaque jour, relate Presse-Citron.
Après avoir téléchargé le script de ce bot sur Github, Robert Winters l’a entraîné avec de nombreuses photos, notamment issues de Google Images, afin que le programme comprenne quels étaient ses goûts en matière de femmes. Le développeur a dû affiner les réglages du bot après s’être rendu compte que ce dernier était beaucoup plus sélectif et capricieux que son créateur.
Deux cents conversations en même temps
Le Belge est allé encore plus loin dans l’automatisation et a entraîné son bot à engager la discussion avec les autres utilisateurs et utilisatrices. Il a créé un premier message automatisé pour chaque nouveau « match » et a ensuite entraîné son bot à tenir une conversation. Un arbre décisionnel permettait d’aider le bot à trouver la réponse la plus appropriée.
Bien entraîné, le bot a été capable de soutenir 200 conversations en même temps. Mais cette activité frénétique a été repérée par Tinder, qui a banni le développeur et son bot de l’application. Mais Robert Winters est tout de même parvenu à ses fins : avant la suppression de son compte, le bot avait tissé une certaine complicité avec une utilisatrice… qui est désormais la petite amie du développeur.
