Comme d’autres grands acteurs du streaming qui ont plié sous la pression des autorités européennes, Sony a décidé de réduire la vitesse des téléchargements de jeux sur sa plateforme. Alors que de nombreuses personnes sont connectées en cette période de confinement, l’éditeur japonais entend préserver la stabilité du réseau mondial.
En cette période de confinement, la bande passante est précieuse car le réseau Internet est très sollicité. Les autorités européennes ont demandé aux grands acteurs du Web de prendre des mesures. Après les annonces de Youtube, Netflix, Canal + ou encore Facebook, c’est au tour de Sony de restreindre la qualité de son service. La firme japonaise a annoncé ce mardi 24 mars qu’elle allait limiter les capacités européennes de téléchargement des jeux sur sa plateforme, rapporte Le Parisien. Les jeux sur PS4 et PS4 Pro sont particulièrement visés par cette mesure.
Préserver l’accès pour tout le monde
« Sony Interactive Entertainment travaille avec les fournisseurs d’accès à Internet en Europe afin d’adapter le trafic des téléchargements pour préserver l’accès de tout le monde à Internet », a déclaré Jim Ryan, le président de la branche vidéoludique de Sony dans un post sur le blog officiel de l’entreprise. Le responsable estime que la stabilité du réseau mondial est remise en cause « au moment où un nombre record de personnes sont en confinement et dépendent d’autant plus d’un accès à Internet ».
Aussi, le téléchargement des jeux comme les mises à jour vont s’effectuer plus lentement qu’à l’accoutumée. Mais rien à craindre en revanche pour les parties multi-joueurs : « Le gameplay restera robuste » assure le constructeur japonais. Toutefois, impossible de savoir quand cette limitation va intervenir et combien de temps elle sera appliquée.
8 % du trafic mondial pour les jeux
La part du trafic Internet mondial qui concerne les jeux vidéo en ligne atteint 8% selon les chiffres du cabinet américain Sandvine, relayés par Le Parisien. Une quantité marginale quand on la compare aux données dédiées à l’image. Le streaming vidéo se montre quant à lui plus glouton en prenant 61 % du trafic Internet mondial.
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