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Télétravail : les cadres tentés par l’exode !

On en connait tous au moins un. Ce chanceux qui, par quelque coup de pouce du destin, se retrouve dans sa maison à la campagne sept jours sur sept, alors que son entreprise siège dans la capitale. « Je suis en full remote », dit-il lorsqu’il présente son activité. Et la récente étude* « Vivre au vert » de Cadremploi le confirme : la majorité des cadres envient ces travailleurs d’un genre nouveau.

Comment ton boss t’imagine en télétravail.
Une vague de départs dans les deux prochaines années ?

Ils ont été interrogés au sortir du confinement et, sans surprise, 70% des sondés expriment leur ras-le-bol. La pollution, les prix faramineux des logements, le temps de transport pour se rendre au travail, c’en est trop. Plus de la moitié remettent en question leur rythme de travail et le manque d’équilibre entre vie privée et vie perso.

Il y aura un avant et un après, dit-on. Et l’après sera symbolisé par le grand exode. A contrecourant de celui du début du XXème, cette fois les villes se videront au profit des campagnes. En tous cas, c’est ce que disent 60% des cadres près à se mettre au vert. Dans les deux prochaines années, ils partiront à la conquête de l’ouest, et probablement du sud, à la recherche des embruns de la côte et des effluves des pins de montagne. Et pourquoi pas dans un autre pays (du déjà-vu chez ChooseYourBoss – et ça fonctionnait plutôt bien) ?

Ok, mais pour partir où ?

Au terme d’une étude approfondie, Cadremploi livre sur un plateau une liste des villes qui correspondent parfaitement aux aspirations des cadres. Angoulême, Poitiers et Quimper caracolent en tête (notons que les villes au-delà de 500 000 habitants sont hors catégorie). Prix de l’immobilier, bassin d’emploi, environnement et climat, infrastructures… Ces villes décrochent la meilleure moyenne devant Arras, Tours, Rennes, ou encore Le Mans.

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Succomberez-vous au chant des sirènes ? La question mérite d’être posée tant les métiers du numérique évoluent. Le télétravail est de moins en moins laissé au rang des exceptions. Quand certaines entreprises envisagent la semaine à quatre jours, d’autres réfléchissent à délocaliser leurs squads directement… à la maison. Une pratique qui pourrait pousser les cadres à vivre leurs rêves de nouveaux horizons, puisque d’après la majorité des sondés, ils seraient prêts à déménager si leur société leur accordait au moins trois jours de télétravail par semaine.

Reste à savoir si cette nouvelle résolution post-confinement sera assumée.  

*Etude « Vivre au vert » menée par Cadremploi en juin 2020

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