Avec des compétences à la fois techniques et fonctionnelles, le project delivery manager occupe une position privilégiée, au carrefour des équipes et des informations. Un poste clé qui plait à Django Bouchez, en particulier dans son domaine de prédilection, la data.
Comment êtes-vous devenu project delivery manager ?
Après un DUT informatique à l’université Paris Descartes qui m’a donné des bases dans plein de domaines comme le réseau, le développement, les algorithmes, etc., j’ai eu envie d’aller vers quelque chose de complémentaire, un master MIAGE, Méthodes Informatiques appliquées à la gestion des entreprises. Cela m’a permis d’avoir une double casquette technico-fonctionnelle. J’ai fait mon alternance à la DSI de LCL, au sein du groupe Crédit Agricole, pendant plusieurs années avant d’être embauché en CDI. Puis j’ai eu envie de renouer avec ma volonté d’entrepreneuriat, et j’ai postulé chez Toucan Toco il y a environ six mois en tant que project delivery manager dans la data visualisation.
En quoi consiste le métier ?
Quand on vend un nouveau projet, il faut accompagner le client, le prendre par la main pour le mettre en autonomie sur le produit. En tant que project delivery manager, mon rôle est de lancer le projet avec le client, d’analyser et comprendre ses besoins, de les prioriser, de conseiller, de former, d’intégrer les données à la solution. Je fais aussi le pont avec les équipes produit tout au long du projet. Puis il y a la livraison et l’accès pour les utilisateurs finaux.
Quand on vend un nouveau projet, il faut accompagner le client, le prendre par la main pour le mettre en autonomie sur le produit.
Quels conseils donneriez-vous à de futurs project delivery managers ?
En tant que delivery dans la tech, il est intéressant d’avoir un background technique, de commencer par la technique pour aller ensuite vers le fonctionnel, le contraire est plus difficile. Il est important de savoir s’adapter aux différents métiers rencontrés, de cerner leurs besoins et de rester flexible. Par exemple si on travaille sur un progiciel de gestion de compta, d’être capable de comprendre les clients pour les conseiller sur l’utilisation du produit.
En tant que delivery dans la tech, il est intéressant d’avoir un background technique,
Qu’est-ce qui vous plait le plus et le moins dans votre métier ?
L’un des grands aspects positifs est de se trouver au carrefour des équipes, de prendre beaucoup d’informations sur le contexte de la boîte, avec les équipes commerciales et techniques, les partenaires, le customer success management pour faire la passation une fois le projet livré. Ce qui peut être plus compliqué, c’est de devoir s’adapter à la typologie et au rythme de chaque client. Quand on veut délivrer rapidement avec un rythme de start-up et qu’on se retrouve face à des sociétés qui n’ont pas la même maturité data, cela allonge le time to market, mais cela fait partie du challenge et offre d’autant plus de satisfaction à la réussite du projet.
A votre avis, comment le métier va-t-il évoluer ?
Je pense qu’on va faire un peu moins de service et d’accompagnement des clients, que ce qu’on fait aujourd’hui en tant que delivery, on va essayer de l’automatiser le plus possible, d’améliorer le processus d’auto-formation pour les clients et de proposer davantage d’outils et ressources qui leur permettront d’être autonomes sur l’outil.
Votre truc en plus ?
La newsletter de Datasama, elle est très intéressante.
Propos recueillis par Séverine Dégallaix
Pour en savoir plus sur le métier de Project Delivery Manager, rendez-vous sur notre fiche métier détaillée !