CYBShabnam Hamedanchi est venue à la 3D naturellement après une formation et des expériences en tant que graphiste 2D. Difficile de résister à l’attrait quand on est fan de jeux vidéo, de technologie et de création !
Comment êtes-vous devenue 3D graphic designer ?
J’ai une licence de communication visuelle, une d’arts plastiques, et un master art et technologies numériques. A la base, je suis graphiste 2D. J’ai commencé à m’intéresser à la 3D par moi-même. J’ai eu quelques cours à la fac, mais on ne peut pas dire qu’ils étaient très avancés. Je suis plutôt autodidacte. Je suis fan de jeux vidéo, de SF, de films avec effets spéciaux. La 3D m’a toujours passionnée. J’ai eu des postes fixes en tant qu’infographiste 2D et 3D, et j’ai fini par me lancer en freelance.
En quoi consiste le métier ?
Quand on réalise un film d’animation, le client fournit le scénario et j’interviens sur différentes étapes de production : storyboard, création des éléments graphiques (modélisation, texture), mise en place des éléments dans la scène, éclairage. Même en freelance, il y a pas mal de travail en équipe, on travaille souvent avec deux ou trois autres personnes et chacune prend une partie du projet. La plupart du temps, les projets sont de courte durée, deux semaines maximum
Quels conseils donneriez-vous à de futurs 3D graphic designers ?
D’être passionné et avoir le sens artistique et esthétique. D’être en veille sur la technologie des logiciels 3D. Et d’avoir le réseau, toujours le réseau ! Les gens du métier sont très actifs, pas seulement pour trouver des clients par le bouche-à-oreille, mais pour partager le travail, suivre les nouveautés, avoir des conversations, discuter des techniques de réalisation… Intégrez-vous à une communauté. Et n’hésitez pas à lancer des projets perso, ce sont des petits challenges toujours utiles.
Avoir le sens artistique et esthétique
Qu’est-ce qui vous plait le plus et le moins dans votre métier ?
J’adore la variété et la créativité, le fait d’enchaîner plusieurs projets et de pouvoir m’exprimer par mes réalisations. J’aime aussi toujours voir les différentes étapes de la production au fur et à mesure, le fait de commencer par un croquis et de finir sur de la 3D. J’aime beaucoup moins les problèmes techniques ! Et il y a tellement de nouveautés dans ce métier qu’il faut toujours s’adapter à des plug-ins sur les logiciels ou à des évolutions.
A votre avis, comment le métier va-t-il évoluer ?
Pour le moment, on travaille toujours sur écran, mais avec la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les imprimantes 3D… Peut-être que tout ça va changer de l’univers de travail traditionnel actuel. C’est déjà bien développé dans le domaine du jeu vidéo et dans le cinéma, mais ça ne s’arrête jamais, j’ai hâte de voir ce que ça va donner !
Pour le moment, on travaille toujours sur écran, mais avec la réalité augmentée…
Une expérience fun à partager ?
Il m’est déjà arrivé d’être tellement plongée dans mon travail et dans le monde virtuel que je pensais encore y être dans la vie réelle. J’ai même essayé d’annuler une erreur ! Le problème c’est que dans la vraie vie, “ctrl+z” ne fonctionne pas…
Un truc en plus ?
J’aime beaucoup le site Art Station, où les artistes peuvent partager des projets perso et des créations clients.
Propos recueillis par Séverine Dégallaix
Pour en savoir plus sur le métier de Project Leader, rendez-vous sur notre fiche métier détaillée !
