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Kārlis Dambrāns.Flickr

Facebook : bientôt une fusion des messageries Messenger, WhatsApp et Instagram ?

Facebook a annoncé qu’il souhaitait réunir les messageries de WhatsApp, Instagram et Messenger sous une même plateforme. 2,6 milliards d’utilisateurs pourraient alors discuter ensemble avec des garanties de sécurisation de leurs communications. Mais cette fusion pourrait poser des problèmes. 

La firme américaine entend réunir et fusionner ses trois plateformes Messenger, WhatsApp et Instagram. Ainsi, un utilisateur de WhatsApp pourrait échanger avec un utilisateur d’Instagram ou de Messenger. Chaque application garderait son indépendance, et les communications seraient sécurisées de bout en bout, rapporte le HuffPost.

2,6 milliards d’utilisateurs

Le but ? « Créer les meilleures expériences de messagerie possibles », précise l’entreprise de Mark Zuckerberg au New York Times. Les moyens ? Jouer la carte du rapprochement. « Nous travaillons à rendre nos produits chiffrés de bout en bout et considérons différentes façons de faciliter la possibilité de joindre des amis et de la famille à travers nos réseaux », explique le réseau social.

L’enjeu est important. En accumulant les membres des trois plateformes, Facebook gère ainsi 2,6 milliards d’utilisateurs. Mais des problèmes se posent, notamment en termes de confidentialité de données. Si WhatsApp exige seulement un numéro de téléphone pour créer son compte, Messenger demande le nom complet de la personne.

2,6 milliards d’utilisateurs au total

Se pose aussi un problème de loyauté. Quand Mark Zuckerberg avait acheté WhatsApp et Instagram, il avait assuré que les applications demeureraient indépendantes les unes des autres. À l’évidence, cette fusion des messageries entamerait sa promesse. D’ailleurs, des salariés des deux applications concernées ont fait part de leur mécontentement.

Enfin, cette concentration de trois gros réseaux d’utilisateurs pose aussi un problème économique, alors même que les autorités américaines traquent les géants de la Silicon Valley qui auraient enfreint des lois anti-trust. Au pays du libéralisme économique, on n’étouffe pas la concurrence. Ce que le patron de Facebook serait peut-être tenté de faire.